LANCE PRENOM NOM

'' Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps.''

◮ Nom : Au choix. ◮ Prénom(s) : J'ai mis Lance en premier prénom parce que c'est celui dont je me suis servit dans ma fiche maintenant si vous en préférez un autre, vous pouvez parfaitement garder Lance en second prénom et préférez utiliser le votre. ◮ Age : Entre vingt trois et vingt cinq ans je pense, mais c'est négociable au besoin. ◮ Date de naissance : au choix. ◮ Lieu de naissance : Au choix, cependant ne pas perdre de vue qu'il à passé son enfance à Ruston dans l'état de Washington. Une petite ville où la pluie règne en maitre. ◮ Études / profession : Au choix. ◮ Groupe : Au choix. ◮ Avatar : James Bradley.

Lance a passé son enfance dans une petite ville de l'état de Washington, nommée Ruston. Il connait Ismène mieux que personne et vice versa, amis d'enfance, ils ont grandi ensemble ainsi qu'avec Antigone la soeur d'Ismène. Ils faisaient les quatre cents coups ensemble, sans jamais se lasser l'un de l'autre, inséparables, Antigone avait parfois du mal à se faire une place entre eux, mais ils l'aimaient très fort. Leur amitié, comme toutes, à survécue diverses disputes mais n'a jamais faiblie, incapable de se faire la tête toute une journée, ils se retrouvaient vite au sommet d'un arbre, à rire aux éclats dans l'insouciance de l'enfance. Même le soir ou tout pris une drôle de tournure, lorsque Lance et Isie, s'embrassèrent rien ne changea leurs habitudes et leur quottât de bêtises à la minute. Leur amitié-amour, se mit à battre de l'aile lorsqu'Antigone tomba gravement malade et quand, au même moment Ismène appris qu'elle était adoptée. Impuissante devant la souffrance de ses proches, de ces gens qu'elle aimait plus que tout, elle préféra fuir, fuir les éternels mensonges. C'était sans compter que Lance partirait à sa suite. Ils n'étaient pas près de se séparer ses deux là, encore moins tant que la situation n'était pas clarifiée entre eux.

Cela fait de longues journées que Lance et moi parcourons la route 66, nous relayant au volant, nous ne parlons presque pas, hormis lorsqu'il s'agit de choisir la musique qui rythme nos pensées. L'atmosphère est pesante. Pardonne-moi Lance, je t'en prie. Essaie au moins de comprendre. Je tourne la tête pour le regarder, comme à son habitude il est concentré sur l'horizon, la route sans fin comme il aime l'appeler. Comment en sommes-nous arrivés là? Peu avant mon départ déjà les choses avaient commencées à changer, instaurant une distance gênante et déconcertante entre nous, puis ma fuite face aux obstacles et l'abandon de ma sœur n’arrangea rien. Qu'est-ce que tu regarde? Tu veux ma photo? Me lance mon compagnon de route, sur le ton de la rigolade. Je tourne presque aussitôt la tête réalisant que je l'observe depuis de bonnes minutes déjà. Oh ta gueule! Je réponds, tandis qu'il se met à rire. Tu m'as manqué idiote. Toi aussi et ce bien plus que tu ne le pense. Je souris calmement avant d'abaisser la fenêtre espérant que s'engouffre un souffle d'air apaisant la chaleur insoutenable régnant dans l'habitacle. On s'arrête déjeuner à la prochaine station? Il ne répond pas, se contentant de hocher de la tête.

Pour la première fois depuis exactement trois jours, Lance et moi avons pris l'initiative de nous arrêter pour la nuit dans un des nombreux motels de l'Illinois. En partance de Springfield, le beau temps ne semble plus être vraiment au rendez-vous. Bonsoir, nous désirerions une chambre double, s'il vous plait. dis Lance à l'hôtesse d'accueil, cependant que je m'acharne dans un créneau presque impossible dans la terre déjà boueuse. Rustique, les chambres sont en fait de sortes de bungalows à l'apparence abandonnés. Tout à fait le genre d'endroits que j'apprécie. Quand j'entre dans le bâtiment principal afin de rejoindre mon ami, je suis intriguée par la carte de la région trônant à quelques pas de moi, de nombreux lacs y sont disséminés et si ça ne tenais qu'à moi je partirais immédiatement à leur recherche. J'ai toujours aimé le voyage, voir du pays, des paysages. Mais j'ai toujours préféré le faire en voiture, pour les voir défiler plus rapidement qu'à pieds. Et à ce moment précis je sais par avance ou me mènera ma course du lendemain matin. Au bout de quelques minutes d'observation, je suis tirée de mes pensées par une voix grave et teinté de fatigue. Voilà la clé de votre suite, ma majesté. me lance-t-il. Et le regard noir je m'en empare avant de m'éloigner en direction du bâtiment portant un numéro identique au porte-clés que je tiens, 12. Nos chaussures s'enfoncent dans la boue et nous devons les retirer pour ne pas tout salir en entrant dans la minuscule cabane en bois.

Nous sommes tellement fatigués, qu'à minuit et quelques poussières nous finissons par nous coucher. Chacun d'un côté du lit, nous laissons un espace immense entre nous tout en nous efforçons de rester d'un naturel impassible. Au bout de longues minutes Lance craque Ismène, tu dors? Il est allongé sur le dos, les yeux rivé au plafond et j'entends sa respiration à quelque centimètre de moi. Me retournant je réponds Non et toi? Et instinctivement nous rigolons à ma question on ne peut plus inutile. Combien de fois avons-nous vécu ce moment? Enfants nous adorions passer nos soirées ensemble à faire les fous et chaque soir cette phrase nous revenait, elle était une habitude, presque un besoin. Comment te sens-tu? Tu sais que je remarque toujours quand ça ne va pas. Je lève les yeux vers son visage. Oui, je ne le sais que trop bien, mais je ne préférerais pas en parler. Alors, je me rapproche de lui avant de me blottir dans ses bras. Sert moi fort, s'il te plait Il s'exécute, comme tout bon ami qui se respecte et dans le soutient de sa force, je ferme les yeux repensant au passé.

Cette nuit là je nous revois enfant, dans le jardin de la grosse voisine qu'on appelait La Femme Au Chats, la faute à la bonne quinzaine de félins qu'elle avait adopté. Je me souviens, les bêtises et blagues que nous avons pu faire ensemble. De nos rencontres, nos balades et aussi toutes nos fêtes. L'Halloween de nos dix-ans, en restera une des meilleures. Pour l'occasion j'avais revêtu un déguisement de citrouille des plus typiques, tandis que Lance s'amusait à effrayer les plus jeunes que nous dans son déguisement de fantôme d'un blanc immaculé. Descends de là, quand tu vas tomber on rigolera beaucoup moins Lance, descend c'est dangereux. Criais-je à m'en vider les poumons, déchirer les cordes vocales et en vriller quelques tympans. Je ne suis pas aussi nul que toi Isie avais répondu, cet idiot. Ce jour-là il fit le malin jusqu'au bout, du moins jusqu'à ce qu'il atterrisse le cul dans le potager de Mme McTerrant, écrasant au passage quelques plans de tomates qui vinrent décorer son costume, ne le rendant que plus terrifiant, tandis que je rigolais à gorge déployé devant la prouesse qu'il venait de faire. Voilà à quoi nous ressemblions il y a bien longtemps Lance et moi.

Gnaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

Le nom tout entier te plait ? J'ai hésité quand même à mettre un deuxième prénom, mais Lance c'est déjà assez original.