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| Sujet: (F) F. BEHA ERICHSEN ; and tonight i hate you. Dim 26 Juin - 10:08 | |
| MONA PRENOM² NOM « i'll be your guide. » ◮ Nom : au choix. ◮ Prénom(s) : mona, au choix. ◮ Age : vingt et un ans. ◮ Date de naissance : au choix. ◮ Lieu de naissance : santa-rosa. ◮ Études / profession : chanteuse dans un groupe de rock. ◮ Groupe : on my way to l.a. ◮ Avatar : freja beha erichsen
Mona a toujours été le mentor de Bliss - qu'elle connaît uniquement sous le prénom d'Andrea. En quelque sorte, elle lui a appris la vie. Toutes deux formaient un duo inséparable, elles étaient amies, mais un peu plus aussi. Mona était la rebelle, la meneuse, la grande gueule. Andrea, celle qui s'écrase, celle qui obéit, celle qui subit. - Citation :
- ACTE II ◮ the show must go on.
scène première, chambre d'adolescente d'andrea, santa rosa, le trois janvier deux mille neuf. « Fais pas cette gueule là, putain. Tu sais que je rêve que de ça. On rêve de ça jour et nuit – enfin, je veux dire, moi et le groupe. Et toi tu voudrais m'empêcher de partir ? T'en ai incapable, Andrea. Je fais ce que je veux, quand je veux. Je suis une grande fille. Le groupe par ci, le groupe par là. Et moi, je suis où dans tout ça ? Je fixe Mona, qui me surplombe. Elle est dans une colère noire. Tout ça parce que j'veux pas qu'elle parte. Qu'elle fasse le tour du monde avec le groupe. Je veux qu'elle reste avec moi, je voudrais qu'elle comprenne. Que plus que tout, j'ai besoin d'elle. Un sourire triste s'étire sur mes lèvres. Mais... Tu... Tu comprends pas... J'ai besoin de toi. Reste. Reste, s'il te plaît. Je retiens une larme qui, perfide, tente de se frayer un passage derrière mes paupières. Mona finit par se laisser tomber à côté de moi, sur le lit. Son regard semble s'être adouci. Elle m'entoure de son bras droit, me serre contre elle. Tu comprends pas, Andrea. Je suis faites pour ça, moi. Être sur la route, chanter dans des bars, me sentir transporter par la foule. Les lumières, la musique, la liberté. J'veux pas pourrir ici. J'veux pas finir comme nos vieux. C'est l'opportunité de ma vie. Et je la laisserais pas passer. Ses lèvres embrassent ma joue. Elle a pas le droit de me laisser. Elle peut pas partir, elle m'a promis de jamais me laisser. D'un coup d'épaule, je m'éloigne d'elle. Alors c'est fini ? Tu t'en vas et tu me laisses là, comme une conne ? Tu crois que je vais t'attendre ? Me refuser au premier venu parce que je penserais tous les jours à toi ? Que je vais t'écrire des milliards de lettres tout en sachant très bien que tu passes tes nuits dans les bras de fans chaudes comme la braise ? Tu crois vraiment que... Ma voix se casse. Elle ne dit rien, attendant sûrement la fin de ma tirade. Dans un souffle, je murmure. Eh bien, tu as raison. Les larmes dévalent maintenant librement sur mes joues. Je sais pas comment expliquer, mais cette fille, c'est tout. C'est ma meilleure amie, c'est la lumière de mes nuits, c'est la sœur que j'ai jamais eu, c'est la force même, c'est la personne qui me connaît le mieux. C'est mon passé. C'est mon présent. Et elle m'annonce qu'elle ne sera pas mon futur. Mais qui va me guider, alors ? Qui va m'apprendre la vie ? Qui va me dire comment faire ? De mon regard océan, je la fixe. Je sais qu'elle ne changera pas d'avis, alors qu'est-ce que j'attends ? Très bien. Alors, viens. Comment ça ? Moi. Sur la route. Errant, n'importe où, n'importe quand. L'applaudissant à la fin de chacun de ses concerts ? Moi. La petite fleur bleue. Loin de chez moi. Pour toujours. Je dois avoir l'air abasourdi, parce qu'en souriant, elle ajoute viens et je serais toujours là pour toi. Je te le promets. Tu ne seras pas seule. Ses lèvres se rapprochent des miennes et je sais déjà que je vais lui dire oui. Elle me contrôle. Je ne suis pas amoureuse, non – je veux dire, j'en ai lu plein des romans à l'eau de rose, je sais bien que c'est pas comme ça, l'Amour, le vrai. Mais elle peut faire ce qu'elle veut de moi. Un claquement de doigt et j'obéis. Je suis son pantin, son jouet. Quand nos bouches se rencontrent, je souris. J'ai peur, peur de tout. Mais si elle est avec moi, pourquoi pas. Sa langue entraîne la mienne, mon souffle se coupe, comme toujours. Quand elle s'éloigne de moi, elle sait qu'elle a gagné. Elle a son air victorieux des grands jours. Pressée, elle se lève, fouille sous mon lit et en sort une vielle valise en cuir. Fais tes valises ma belle et à nous la liberté ! J'éclate d'un rire nerveux. Et mes parents ? Qu'est-ce que je vais dire à mes parents ? Et ma mère ? Et... Son doigt se pose sur mes lèvres, encore ouvertes. Son air enjouée ne la quitte pas. Rien. Tu ne leur diras rien, chérie. Tout ira bien. Comme une idiote, je la crois. Fébrile, je jette dans ma valise des vêtements pêle-mêle. Quelques bouquins, des chaussures et des crayons. Mon foulard et ma couverture fétiche – tricotée par ma grand-mère. Elle m'aide à choisir. Me dit ce qu'il faut prendre et ce qu'il faut laisser. Nous invente déjà de folles aventures et des soirées de rêves, sur la plage ou au pied de la Tour Eiffel. Elle me dit que ce sera bien. Elle me dit, elle me raconte et écoutant sa voix qui m’hypnotise, je la suis. J'ai toujours rêvé de lui ressembler, d'avoir sa force et sa folie. Fenêtre ouverte. Heureusement que ma chambre est au rez de chaussée. Agiles, nous sautons. Et nous nous en allons. Déjà. Santa-Rosa, adieu. »
scène cinquième, salle de concert californienne, le six avril deux mille dix. « Fin du concert. Fin d'un énième concert. Crevée mais obligée de faire face, j'applaudis avec les autres. Ils sont des centaines. Je souris malgré moi. Le sourire de Mona, toujours sur scène, est presque démoniaque. Plaquée contre les barrières de sécurité par la foule pressante, j'ai la souffle coupée. Je tente de me faire remarquer par l'un des vigiles – c'est toujours les mêmes, ils commencent à me connaître – pour qu'il m'aide à passer de l'autre côté. Il finit par me voir et, adorable, m'aider à enjamber la barrière. Merci, Matt. Enfin, je peux respirer un peu plus normalement. Au bout d'un an à ce rythme, tout devient torture. Je me lasse. Pas elle. Les lumières finissent par s'éteindre et les fans sortent de la salle. Pareille à une petite souris, je me glisse en coulisses. Tout le monde connaît – je suis la groupie de la chanteuse, un peu comme la groupie du pianiste, en pire. Ils me saluent, me demandent comment je vais, m'attrapent par le cou. Les membres du groupe m'aiment bien, je crois. Surtout le bassiste. Il me serre dans ses bras, avant de me relâcher. On a assuré ce soir non ? Avoue que c'était géant ! Il n'attend que ça, des compliments. Et tel un robot, je les lui sers, à chaque fin de show. Vous étiez géniaux, Tom. Comme toujours ! Je sais pas si tu as remarqué la petite blonde, au premier rang, mais elle te dévorait littéralement des yeux. Va voir, elle n'est peut-être pas encore sortie. Je lui adresse un clin d’œil complice avant de m'échapper, direction la loge de Mona. Arrivée devant la porte, je frappe, discrètement. Pas de réponse. Un peu plus fort. Toujours rien. Elle n'est peut-être pas encore là. Je prends la décision de l'attendre à l'intérieur et ouvre la porte à la volée. Les soupirs qui peuplent la pièce me prennent à la gorge. Mona est bien là, allongée sur le canapé. Sous son corps, celui d'une blondasse peroxydée, qui gémit comme une pute. Elles ne m'ont pas entendu entrer et leurs ébats s'intensifient. Je reste sans voix, sur le pas de la porte. Ce n'est pas comme si c'était la première fois. Je ne compte plus les fois où j'ai surpris ma 'copine' dans les bras d'une autre fille. Je gueule. Et je reviens. À chaque fois. Parce que c'est le rôle de la groupie. Mais là, c'en est trop. Vraiment, vraiment trop. MONA ! MONA MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS ?! Les deux amantes sursautent. La blondasse me dévisage, tandis que Mona se relève à la hâte et cherche du regard ses vêtements, reposant sur le sol quelques mètres plus loin. Ses pupilles dilatées me prouvent qu'encore une fois, elle s'est droguée. Féline, elle s'approche de moi, un sourire coquin aux lèvres. Chérie, j'te présente... Comment elle s'appelle déjà ? Et nous étions juste en train de... De discuter. Musique et tout, enfin, des trucs que tu comprends pas trop. Mes joues sont rouges, mon sang bat contre mes tempes. Discuter ? Discuter à moitié à poils, allongées sur le canapé et tes doigts entre ses cuisses ? Tu m'prends pour une conne ? T'es vraiment une salope. Son corps se serre au mien. Pleine de rage, je la rejette. T'en as pas marre de jouer avec moi ? Non, je suppose que non. Je suis le petit toutou qu'on s'expose, celui dont on est fière mais dont on se lasse. Je suis la gamine à qui ont fait miroiter des rêves d'éternité. Mais tu sais quoi, tout ça, c'est fini. J'ai plus besoin de toi pour vivre. Pendant que tu prenais ton pied, sache que j'ai grandi. Sur ce, bonne continuation, madame la super star, moi j'me tire. Mon ton est dur, cassant et je crois qu'elle ne m'a jamais entendu lui parler comme ça. La fatigue, la déception et la colère accumulées m'ont fait perdre les pédales. Dans le regard de Mona, l'incrédulité règne en maîtresse de maison. Elle ne comprend pas, moi non plus. Mais je sais que c'est la meilleure solution à prendre. Je ne suis plus le gosse qui se plie aux exigences des autres. Ne lui laissant pas le temps d'en placer une, je claque la porte, le souffle encore coupé. Transformée en tornade, je sors et m'approche du van. Notre van. Dans la poche de mon pantalon, la clé. Mon van, à partir d'aujourd'hui. Je me hisse à l'intérieur et jette sur le parking tout ce qui ne m'appartient pas. Oui, sa guitare, aussi, explosée sur le bitume. Ses vêtements. Ses clopes. Je garde une enveloppe, sans laquelle elle le fric qu'elle a gagné depuis le début de la tournée. Quelques billets verts plus tentants – c'est ça de me faire trop confiance. Et puis je m'assois, côté conducteur. Je sais pas ce que je fais. J'appuie ma tête sur le volant. Je pleure, comme une gamine. Je chiale à gros sanglots, je renifle, me mouche dans la manche de ma chemise. Pitoyable, pathétique. Et puis je démarre. Mona ? Adieu. À jamais. Hasta la vista, pétasse. La nuit me fait peur, et alors ? Je suis capable d'avancer seule. » Depuis ce jour, elles ne se sont pas revues. Mona est encore sur les routes, joue avec son groupe dans des bars ou dans des salles de concert plus ou moins grandes, couchent avec ses groupies - seulement des filles, les mecs, c'est dégueulasse - se drogue et fume comme un pompier. Et elle en veut à Andrea de s'être barré comme une voleuse.
BONJOUR A TOI déjà, merci beaucoup de t'intéresser à mon scénario. je vous épargne le bla bla inutile, comme quoi ce personnage est important pour ma bliss, que je recherche quelqu'un d'actif et qui abandonne pas le personnage au bout de trois heures et demies et tout et tout : tout cela est une évidence. pour le niveau, peu importe le nombre de lignes, tant que vous ne fuyez pas devant un pavé de ma part et que vous ne faites pas une faute à chaque mot. passons donc aux choses sérieuse : le prénom et l'avatar sont négociables. toutefois, pour l'avatar, je vous demanderais de m'en parler parce que j'aime beaucoup, beaucoup freja et je pense qu'elle correspond plutôt bien à la vision du personnage que je me fais. d'ailleurs, si il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, n'hésitez pas à me poser toutes les questions qui vous passent par la tête, je me ferais un plaisir de vous répondre. pour le temple que je suis censée vous bâtir à votre inscription, vous vous en passerez. je préfère les trucs plus tactiles, moi (a) bannière : tumblr.
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